L'industrie du tatouage traverse une grave crise.
Alors que le nombre de tatoueurs augmente, la clientèle chute fortement. À Montréal, des studios observent une baisse importante de fréquentation et une diminution des budgets des clients.
Les tatouages de grande taille se font rares, remplacés par de petites pièces moins lucratives.
La concurrence s'intensifie aussi avec les « tatoueurs de cuisine », amateurs non formés attirés par les réseaux sociaux, qui cassent les prix au détriment des professionnels établis.
Beaucoup de tatoueurs abandonnent le métier, faute de revenus suffisants.
Enfin, un changement culturel affecte la demande : les jeunes générations s’éloignent du tatouage, en quête de distinction et plus soucieuses de leur santé.
Écoutez la tatoueuse et propriétaire d'Addick Tattoo, Gabrielle Munger, dans Le PM.