Au Québec, la lutte contre la conduite avec les facultés affaiblies est en recul, avec une baisse significative des accusations et des suspensions de permis.
Selon des policiers anonymes contactés par les Coops de l'information, la pression administrative et le manque de ressources rendent difficile la mise en place de contrôles efficaces.
De nombreux policiers sont submergés par d'autres tâches et évitent parfois d'arrêter des conducteurs sous l'effet de l'alcool en raison des procédures lourdes et longues.
En conséquence, les barrages routiers se font de plus en plus rares, et certains policiers estiment qu'il ne s'agit que d'un « strict minimum ».
Les campagnes de sensibilisation et la baisse de la consommation d'alcool post-pandémie sont des facteurs contributifs, mais le nombre d'accidents mortels impliquant de l'alcool reste élevé, indiquant qu'il est crucial de renforcer les efforts de prévention et de répression.
Écoutez la journaliste Patricia Rainville dans Le PM.