Dossier intéressant lundi matin dans La Presse. Le journaliste Charles-Eric Blais-Poulin s’est intéressé au contenu des sacs de denrées remis par des supermarchés à des banques alimentaires.
Or, ces sacs de denrées vendus par les supermarchés comme Provigo et Maxi, destinés aux banques alimentaires, manquent de valeur nutritionnelle.
Écoutez Martin Munger, directeur général des banques alimentaires du Québec, au micro d'Élisabeth Crête.
En premier lieu, comment est-ce que ça fonctionne?
«Ça fait partie d'une panoplie de façons de donner que les gens ont à leur disposition dans les commerces. Ils peuvent faire un don à la caisse, mais il y a des gens qui préfèrent donner du concret, du tangible et ils vont préférer remettre un sac comme ça. Donc, les épiciers offrent des sacs préparés à coût fixe qui s'en viennent dans les banques alimentaires», dit-il.
«Ce qu'il faut toutefois être conscients, c'est que ces sacs-là ne sont pas remis tels quels par la suite. Les sacs sont défaits et reconstruits en paniers de provisions qui sont remis aux ménages. Que ce soit des personnes seules, que ce soit des couples, des familles... La grosseur des paniers qui sont remis va être différente. Et ce qu'il y avait dans le sac des épiciers va être jumelé avec d'autres denrées, souvent des denrées fraîches, parce que dans ces sacs-là, bien entendu, on ne peut pas mettre des denrées fraîches.»