Depuis mercredi, les personnes avec un diagnostic de démence, comme l'Alzheimer, pourront demander l'aide médicale à mourir au Québec.
Il s'agit d'une demande de la province, qui a fait cavalier seul dans ce combat face à Ottawa.
Écoutez l'une des instigatrices de la Loi entourant l'aide médicale à mourir, Véronique Hivon, à l'émission Radio textos.
«Je pense qu'on a de quoi au Québec être fier parce que c'est une avancée collective et on l'a fait tout le monde ensemble. C'est vraiment ancré, toute cette démarche de l'aide médicale à mourir au Québec, dans une approche de dialogue social, dialogue avec les groupes qui sont interpellés, mais avec la population [...] Au Québec, on prend nos responsabilités. On n'attend pas que ce soit les tribunaux qui arrivent [...] On est des précurseurs, mais ce n'est pas dans l'optique de dire toujours plus. C'est juste dans l'optique de dire qu'il y a des situations de très grande souffrance, chez des personnes, y compris pour des personnes qui ont des maladies qui vont mener à leur inaptitude, des maladies neurocognitives dégénératives comme l'Alzheimer et différentes démences. Ces personnes souhaitent aussi, si elles font face à des souffrances absolument insupportables, de pouvoir avoir accès à cette possibilité-là.»