Si Patrik Laine a quitté les Blue Jackets, ce n'est pas le cas de Mathieu Olivier qui va amorcer sa troisième saison avec la formation de Columbus.
Et ce furent trois saisons pas trop reposantes: embauche et départ de Mike Babcock, nomination de Pascal Vincent comme entraîneur-chef, saison désastreuse, congédiement de Vincent et nomination d'un nouvel état-major, puis, échange de Patrik Laine aux Canadiens de Montréal. Du mouvement...
«Quand notre DG a été congédié en février, c'était assez évident qu'on allait avoir d'autres changements dans l'organisation. Je pense que ça concernait tout le monde, incluant les joueurs. Suite à l'arrivée de Don Waddell, je pense qu'on a eu de très bonnes conversations entre les joueurs, mais aussi avec Don pour vraiment mettre le pouls sur ce qu'on pensait, ce qui pouvait changer, ce qu'on pensait qui était le problème et comment on pourrait virer le bateau de bord.
«Ça a été très clair dès le début comment Don voyait la vision de l'équipe. Les joueurs, on a acheté cette vision-là très rapidement. C'était très clair qu'on s'en allait dans une direction qui n'était pas la même qu'avant. Puis, tous les mouvements qu'on a faits cet été, je pense que ça concorde vraiment avec les premières discussions qu'on a eues avec Don pour savoir où l'équipe s'en allait. En tant que joueur, je suis très excité de voir ce qu'on a, ce qu'on va pouvoir faire cette année. C'est juste un nouveau départ pour tout le monde. On n'aura pas la même dynamique dans l'équipe».
Le départ de Laine
«On ne vit pas en-dessous d'une roche. Les rumeurs à Montréal ont été là longtemps. Que ça soit Montréal, non, ça ne m'a pas surpris. Pour le joueur non plus. Patrik avait été assez clair. Il voulait un nouveau départ et il ne voulait pas être à Columbus.»
«Patrik et moi, on avait une bonne relation. On s'entendait bien. Je comprenais ses raisons. Il avait 100 % le droit de vouloir jouer dans un endroit où il se sentait à l'aise. Les discussions qu'on a eues: il est très excité de s'en venir à Montréal. Moi, je suis juste content pour lui.»
Et comment définit-on Patrik Laine, le joueur de hockey?
«Du talent qui déborde des oreilles. C'est un gros bonhomme qui patine plus vite qu'il n'en a l'air. Il a un patin très efficace. Clairement, son lancer, c'est son arme numéro un.»
Et au plan personnel?
«Les deux années que j'ai été avec lui, il était ouvert avec son besoin d'avoir un petit peu d'aide. Il y avait des choses qui n'allaient pas. J'avais sa confiance à ce niveau, un peu... Je ne rentrai pas dans les détails, mais je pense qu'avec l'été qu'il a eu et l'aide du programme... Il a fait un pas pour se retirer et retrouver le plaisir à jouer au hockey, ça va faire une grosse différence. Je pense que ça lui a fait du bien.»
Énigmatique, Patrik Laine?
«Moi, j'ai plutôt tendance à dire: «unique». Il n'y en a pas deux comme lui.»