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Chronique judiciaire

Le silence, la passivité ou le comportement ambigu n'est pas un consentement

Le silence, la passivité ou le comportement ambigu n'est pas un consentement
Me Julien Boulianne / Courtoisie

Un jeune homme de Rivière-du-Loup a été reconnu coupable d'agression sexuelle après avoir rencontré la victime sur l'application Fruitz

Deux jours après avoir eu un «match» sur l'application, Zackary Tardif s’est rendu chez la jeune femme pour une soirée très arrosée.

Croyant que l'accusé avait quitté les lieux, la victime, fortement alcoolisée, se retire dans sa chambre pour dormir. Cependant, il entre dans sa chambre et profite de son état pour avoir une relation sexuelle non consentie et non protégé.

Tardif a tenté de justifier ses actes en évoquant les « gémissements » de la victime comme preuve de consentement, mais cette défense a été rejetée par la juge, qui a souligné que l'état d'ébriété de la victime empêchait tout consentement éclairé. 

Le vingtenaire doit bientôt revenir devant le tribunal pour sa peine.

Autres sujets abordés

  • L'art du contre-interrogatoire en lien avec un épisode de la série Indéfendable
  • Clarification de la loi sur les bons samaritains en cas de surdose

Écoutez l'intégralité de la chronique de Me Julien Boulienne dans Le PM.

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