Hormis les férus de tennis, ce n'est que lors de la présentation des Internationaux de tennis des États-Unis que le grand public a fait connaissance avec le Québécois Gabriel Diallo.
Écoutez l'entraîneur de Diallo, Martin Laurendeau parler de son protégé au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
«Des gros tournois comme ça, comme les grands chelems, la Coupe Davis, le tournoi à Montréal, ce sont des belles plateformes. Il y a beaucoup de matchs à la télé, puis, c'est très médiatisé. Disons qu'il y en a profité pour pour se faire connaître davantage», explique Laurendeau.
«Quand il est arrivé à l'US Open, il était super confiant. Et puis, tant mieux pour lui, parce qu'il est arrivé à son meilleur tennis au bon moment.»
L'entraîneur estime que son poulain s'est développé un peu sur le tard, notamment en raison de sa grande taille qui modifie la donne durant l'adolescence.
«On voit des joueurs qui arrivent dans leurs meilleures performances, leurs meilleures années, à partir de 27, 28 ans. Je pense que le tennis masculin, les meilleures années chez les hommes maintenant, c'est entre 25 et 35 ans. C'est beaucoup plus tard qu'à mon époque Et puis surtout, pour un joueur comme Gabriel qui mesure six pieds huit, ça prend du temps pour la coordination. Ça pousse très vite pendant quelques années et puis ça dérègle le corps complètement.
«C'est encourageant de voir qu'il est vraiment au début du début de sa carrière. Ça fait seulement 18 mois chez les professionnels et il a déjà des super résultats. Il est classé 103ᵉ mondial présentement. Il a battu plusieurs Top 25 déjà dans ses derniers 18 mois. Le meilleur est devant lui, sans aucun doute.»