Qu’advient-il de ces athlètes considérés comme des espoirs aux Jeux n’arrivent pas à monter sur le podium?
Ce fut le cas de la nageuse Marie-Sophie Harvey qui a fini quatre fois en quatrième position en natation aux Jeux de Paris.
Est-ce qu’ils ont un soutien psychologique de la part des fédérations sportives ou du Comité Olympique Canadien?
Valérie Lebeuf en discute avec Jean-Luc Brassard, médaillé d’or aux Jeux olympiques d’hiver de Lillehammer en 1994.
«C'est vraiment une grande déception. Et vous avez le goût de crier au monde que vous aviez cette chance-là. Vous aviez la vitrine olympique et vous êtes bien meilleurs que quatrième. Vous êtes capable de faire aussi bien, mais c'est de la chance. Elle est passée votre chance, elle est passée à ce moment-là. Ça reste un résultat qui est absolument extraordinaire, mais on ne voit pas tout le travail qui est derrière pour arriver à être quatrième à ce niveau-là. C'est une déception.
«Moi, je suis arrivé quatrième, aussi, aux Jeux de Nagano, dans ma discipline. C'est une déception. C'est une grande déception parce qu'on repart avec pas grand-chose. Et ça nous reste longtemps sur le cœur. Le temps finit par arranger les choses, mais ça nous reste longtemps sur le cœur.»
On écoute Jean-Luc Brassard...