Nous sommes à 30 jours de l'ouverture des Jeux olympiques d'été de Paris.
Comme le résume Ludovic Bourdages, les dirigeants français veulent que ces JO soient les plus verts de l'histoire avec 50% d'émissions de carbone en moins que ceux de Londres et de Rio, notamment, en utilisant de l'électricité renouvelable et en servant de la nourriture bio ou locale.
Le hic? Pour les logements des quelque 10 000 athlètes, il n'y aura pas d'air climatisé...
«Il y a plusieurs délégations qui vont apporter leur propre climatiseur pour les athlètes. L'Australie a déjà installé les climatiseurs dans les chambres de ses athlètes. Les Etats-Unis, la Grèce, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Norvège, le Canada et le Brésil vont aussi apporter des climatiseurs pour leurs athlètes.
«Les pays nommés, ce sont des pays riches. Donc, il va y avoir un déséquilibre avec les délégations les plus pauvres qui n'auront pas ce luxe-là, de l'air climatisé, qui vont devoir se rabattre sur les ventilateurs et, on espère, les planchers refroidissants.»
Autre problème, les inquiétudes concernant la qualité de l'eau de la Seine pour les épreuves de natation, malgré un investissement de 2 milliards de dollars pour nettoyer le mythique fleuve.
«Le journal télévisé de TF1 a fait analyser un échantillon de l'eau du fleuve par un laboratoire. Évidemment, ce qui retient l'attention, c'est la présence de la bactérie E. coli.»
Ce qui nous amène au mouvement «Je chie dans la Seine», le 23 juin.
Ludovick Bourdages explique...