L'hiver semble se faire bref, cette année, avec le redoux et le dégel des derniers jours, mais quels sont les impacts, causés par ces phénomènes, sur le monde agricole? Thierry Baltazard était en ondes pour donner son point de vue d'expert.
Au micro d'Alexandra Tremblay, le président de la section Saguenay–Lac-Saint-Jean Côte-Nord de l'Ordre des Agronomes du Québec explique qu'il est encore difficile de mesurer les conséquences de ce printemps hâtif, mais qu'à première vue, les agriculteurs auraient évité le pire; c'est-à-dire ne pas avoir de gros gel, à la suite de la perte du couvert neigeux.
« Toutefois, le principal risque, au moment où on se parle, ça sera les gels printaniers tardifs, car plusieurs cultures, comme les arbres fruitiers, les bleuets et canneberges, peuvent débuter leur croissance plus tôt, puis si des fleurs sortent elles pourraient geler, avec un possible gel tardif. »
Écoutez l'intégralité de l'entretien...