Avec l'inflation et le taux de la vie qui augmente, de nombreux Québécois sont forcés à se trouver un deuxième emploi pour pouvoir subvenir à leurs besoins, mais même cette solution n'est pas la plus payante pour eux, selon Renaud Brossard.
Au micro de Simon Tremblay, le vice-président aux communications à l'Institut économique de Montréal explique qu'avec les impôts du premier emploi, le salaire du deuxième revient plus petit qu'on ne le croit.
« Pour un Québécois qui gagnerait, à mettons, 35 000$ dans son emploi principal, ce que ça veut dire c'est que, dès le premier dollar dans son deuxième emploi, il va être taxé à 26,5%, donc pour un dollar, il va lui rester 73,50$. »
M. Brossard confirme, lors de son entrevue, que 158 000 Canadiens sont présentement obligés de se prendre un travail secondaire pour arriver à leurs fins.
« Juste pour vous donner une idée 158 000 personnes-là, on prend tout le monde qui vit à Saguenay, on prend tout le monde qui vit à Québec, on additionne ça et on est à peu près à ça... »
Écoutez l'intégralité de l'entretien...